Partir faire un tour de l’Atlantique à la bonne saison ne présente à priori pas de gros risques… Mais nous voulions évidemment partir rassurés ! Il peut y avoir des risques de blessure, d’incendie, de collision ou même de retournement. Bon, ce dernier reste très faible sur un catamaran de croisière comme le nôtre, mais il n’est pas impossible… Enfin, dédramatisons tout ça, car le plus gros risque encouru reste finalement la piqûre d’ un tout petit moustique ! Palu & co…

Stage médical

Nous avons donc tout d’abord suivi quelques stages organisés par l’association STW (Sail The World), en commençant par le stage médical. Il dure 2 jours et donne les bases des premiers secours, indique le comportement à avoir en cas d’urgence et aide à se poser les bonnes questions. La formation est faite à Paris par un médecin et un infirmier qui sont non seulement passionnés par leur activité, mais qui réussissent aussi à nous transmettre leur passion ! En plus d’apprendre quelques gestes techniques, ce stage permet de savoir comment réagir en cas de gros pépin. Il permet aussi de se préparer à fournir les informations essentielles à un médecin contacté par téléphone, qui décidera de la suite à donner. Il est en effet possible de contacter un centre médical situé à Toulouse et ouvert 24h sur 24. Ce service est plutôt destiné aux marins professionnels, mais il est aussi ouvert aux plaisanciers. Nous aurons le numéro bien sauvegardé dans notre téléphone satellite !

Stage de sécurité en mer

Nous avons aussi suivi un stage de sécurité en mer, également proposé par l’association Sail The World. Nous y avons appris à manier un extincteur, monter dans un radeau de survie, lancer des fusées de détresse, faire des manoeuvres d’homme à la mer. Ce stage permet aussi d’avoir une bonne idée du matériel de sécurité existant. Après ce stage, nous avons décidé du matériel que nous allions prendre et du contenu du sac de sécurité :  le grab bag, sac à emporter en cas d’évacuation urgente du bateau.

Un des dangers majeurs en bateau est l’incendie: en 15 minutes, un bateau peut brûler complètement. En cas de début d’incendie, on a apparemment 30 secondes pour réfléchir, 30 secondes pour partir. Si l’incendie n’est pas éteint dans les 30 secondes, il faut évacuer avant qu’il ne soit trop tard. Nous avons aussi appris que les extincteurs habituels équipés de poudre de 1kg ne durent que 10 secondes et qu’ils projettent de la poudre très oxydante. Une fois utilisés à l’intérieur du bateau, tous les câblages électroniques et électriques sont HS. Ou sur un moteur, il faut le changer… Nous allons donc rajouter un extincteur au CO2. C’est certes plus gros, mais ils émettent pendant 40 secondes et n’oxydent pas les câbles. Ils sont aussi efficaces que la poudre.

Nous avons notamment appris qu’il est possible de refuser de monter sur un cargo lorsqu’on a déclenché sa balise de détresse si l’on juge que les conditions de sécurité sont trop dangereuses pour monter sur le cargo. En effet, dans le gros temps, passer d’un voilier à un cargo est vraiment très dangereux voir quasiment impossible avec des enfants à bord.

Si cela vous intéresse, l’instructeur du cours, vraiment très sympa, Manu Guédon, a sur son site des vidéos sur la sécurité en mer: incendie, évacuation en pleine mer, hélitreuillage…

Equipement de survie

Le bateau est équipé d’une balise de détresse qui envoie la position du bateau avec un signal de détresse à un centre de coordination. En plus de cette balise, nous avons acheté une balise personnelle (Personnal Location Beacon), qui a la même fonction. Nous avons complété par une balise AIS personnelle. Cette balise émet sa position aux bateaux alentours en indiquant une alarme d’homme à la mer.

Grab bag

C’est un sac qui contient le matériel à embarquer s’il faut évacuer le bateau d’urgence. Pour nous cela sera un sac étanche de 50l à côté duquel nous poserons un bidon d’eau de 10l. Le grab bag contient:

– balise de détresse personnelle

– nourriture (les radeaux de survie n’en contiennent plus)

– trousse médicale (celle des radeaux est très limitée)

– lampe de poche

– papiers d’identité, argent, carte de crédit

– VHF portable

Sac banane

Pour rassurer ceux qui dorment, la personne qui est de quart portera sur elle pendant son quart un petite banane avec la balise AIS qui, lorsqu’elle est activée, déclenche un bip réveillant l’équipage et émettant sa position. Ce sac contiendra aussi une lampe et un bâton lumineux pour être plus repérable.

Résumé de l’équipement de survie

– balise de détresse pour le bateau

– balise de détresse personnelle

– AIS personnel

– VHF portable

– Grab gag + sac banane pour le quart

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Bahamas, passe entre les bancs des Jumentos Cays et Little Exumas
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