Les Saintes

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Vendredi 31 janvier, 18h, sur la place du village de Terre de Haut aux Saintes, face à la mer. Le soleil tombe sur l’horizon. Après avoir arpenté l’ile à pieds dans l’après-midi, nous nous retrouvons pour prendre un verre. Comme hier. Et avant-hier. On répète, on ne se lasse pas ! Les visiteurs de la journée sont repartis par le dernier ferry, laissant une ambiance paisible. Une ambiance d’ile. Des enfants jouent sur la place. C’est sympa. Cela fait 4 jours que nous sommes aux Saintes et nous apprécions énormément. Les parents d’Isabelle, qui nous ont rejoint à Pointe à Pitre, partagent notre enthousiasme. Un peu de cned le matin, puis pic nic et ballade à terre.

Les jours précédents furent bien moins calmes. L’alizé étant soutenu ces temps-ci, nous avions décidé de passer un peu de temps sous le vent de la Guadeloupe pour faire des mouillages que nous espérions tranquilles. Nous fûmes servis ! Samedi 25 février, nous arrivons à l’anse Deshaie dans l’après-midi. Nous mouillons et petit restaurant sur la plage. C’est agréable, vivant, on aime bien. La nuit qui suivit fut différente. Première alerte vers minuit. Le vent s’est levé et les rafales montent à 40 nœuds. Nous sommes dehors, difficile de dormir. Le bateau commence à déraper, nous nous rapprochons de notre voisin. Nous relevons l’ancre et remouillons un peu plus loin. Le vent continue de monter, les rafales atteignent peu à peu 45 nœuds. Beaucoup de bateaux ont aussi dérapé. Certains ont renoncé à mouiller et tournent devant la baie au moteur. Vers 2h du matin, notre mouillage décroche à nouveau, en même temps que notre voisin. Nous remouillons, mais vers 5h, nous décrochons à nouveau. Nous décidons alors de partir vers un autre mouillage. Les rafales atteignent alors quasiment 50 nœuds ! Nous avançons difficilement en compagnie d’un autre catamaran, un magnifique TS50. Lorsque le jour se lève, le spectacle de la mer avec ce vent est décoiffant. Enfin, pas pour moi, il en faudrait encore un peu plus avec mes 875 cheveux de 4mm ! A la barre, je dois vraiment bien m’accrocher pour rester debout. Heureusement que nous sommes sous le vent de l’ile et que la mer est relativement plate. Nous finissons par mouiller devant l’ile des Pigeons dans la réserve Cousteau. Ce sera l’occasion de faire quelques belles plongée dans cette réserve naturelle.

Petit retour en arrière… Après notre petite escapade aux Grenadines fin décembre, nous avons passé du temps au port du Marin en Martinique, puis à Pointe à Pitre en Guadeloupe pour nous occuper du bateau. La coque commençait à se couvrir d’algues et il était temps de faire un carénage. Nous voulions aussi faire vérifier les voiles et l’enrouleur par un voilier pour être sûrs que tout était en ordre pour le reste de la ballade. Nous avons aussi du changer le lazzybag, la toile de protection de la grand voile. Il y eut les révisions des moteurs, vidanges, changement des courroies et des filtres. Ce fut une nouvelle occasion de faire la rencontre d’autres équipages, surtout des Outremers : Nomade, Jatala, Willy et sa femme sur leur Outremer 43 et Cerise. Quelques soirées sympathiques en compagnie de ces équipages en voyage.

Entre le Marin et Point à Pitre, nous faisons une belle escale en Martinique au mouillage de Saint Pierre, au pied de la Montagne Pelée. Le mouillage est beau, juste devant le village, bien abrité des alizés. Les eaux profondes de la baie sont très claires et d’un bleu intense. Une jolie plage de sable noir borde la petite ville. Nous flânons dans le village, apprécions de prendre du temps en famille. Puis, petit restaurant tout simple le long de la plage, au coucher du soleil. Accras de morue, boudin antillais, nous apprécions beaucoup cette soirée. La remontée vers la Guadeloupe par Marie Galante sera un peu sportive avec un alizé bien soutenu et … une belle prise côté pêche ! Nous sommes au large de la Dominique, bien secoués depuis notre départ de La Martinique. Bizzzz…. la cane de la coque tribord s’affole ! Après 20 bonnes minute à batailler avec le moulinet, nous finissons par remonter un beau marlin de 1 m 65. Pierre jubile, « t’es trop fort papa » ; -)

 

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This article was written by william

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